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Scarlatti – 13 Keyboard Sonatas K 1, K 466 .. + Presentat° (Century’s recording : Dubravka Tomšič)

Domenico Scarlatti (1685-1757) – 13 Keyboard Sonatas.
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*Click to activate the English subtitles for the presentation* (00:00-02:18)
Sonata in d-minor L 366 / K 1 (00:00)
Sonata in G-major L 349 / K 146 (01:57)
Sonata in f-minor L 383 / K 19 (05:25)
Sonata in B-flat major L 396 / K 551 (11:34)
Sonata in G-major L 103 / K 259 (15:44)
Sonata in G-major L 487 / K 125 (21:45)
Sonata in d-minor L 413 / K 9 (23:59)
Sonata in C-major L 104 / K 159 (28:00)
Sonata in c-minor L 352 / K 11 (30:12)
Sonata in G-Major L 387 / K 14 (33:38)
Sonata in E-major L 21 / K 162 (36:27)
Sonata in f-minor L 118 / K 466 (42:19)
Sonata in A-major L 391 / K 39 (51:04)

Piano : Dubravka Tomšič (Helena Schubert/Artist name)
Recorded in 1992-93
🔊Find CMRR’s recordings on Spotify : https://spoti.fi/3016eVr
🔊Download CMRR’s recordings in High fidelity audio : https://bit.ly/2M1Eop2

*COMMENTAIRE COMPLET : VOIR PREMIER COMMENTAIRE ÉPINGLÉ.*
Scarlatti fut un des plus grands virtuoses du clavecin et c’est à ce titre qu’il fut attaché à la cour à Varsovie, à Rome, à Lisbonne, à Naples et à Madrid ; mais c’est à la cour d’Espagne qu’il resta le plus longtemps. de 1729 jusqu’à 1754, date à laquelle il retourna à Naples. Il menait une vie très retirée, de sorte qu’on sait fort peu de chose à son sujet, mais il est certain qu’il profitait de ses congés pour effectuer des tournées de concerts en Europe. En 1708, il prit part, à Rome, avec Haendel, à une compétition d’orgue et de clavecin; le résultat de l’épreuve de clavecin fut indécis, mais Haendel triompha à l’orgue.

Scarlatti a composé plus de 600 esercizi (sonates) et autres pièces pour clavecin ; la plupart d’entre elles sont des plus soignées ; ce sont des morceaux courts, animés et mélodieux, écrits dans les formes des danses de l’époque. Il libéra la musique de clavecin de la polyphonie de l’âge baroque et utilisa, dans une large mesure, les traits, les arpèges et même les effets de trémolo. Il semble avoir puisé la plus grande partie de son inspiration dans la musique italienne de son époque et aussi dans les danses populaires espagnoles. Nombre de ses petites pièces ont été arrangées en suites de concert pour piano. En 1956, on a même découvert au British Museum trois sonates inédites de Scarlatti. On pense qu’elles ont été écrites alors que le compositeur séjournait à la cour de la reine Maria-Barbara d’Espagne.

Né en 1940 à Dubrovnik (Croatie), la brillante pianiste slovène, Dubravka Tomsic [Dubravka Tomšič Srebotnjak], a donné son premier récital public à l’âge de cinq ans et a depuis donné plus de 4 000 représentations dans toute l’Europe, en Australie, en Amérique du Nord, au Mexique, en Russie et en Europe de l’Est, ainsi que dans une partie de l’Afrique et de l’Asie. Elle a grandi à Ljubljana, la capitale slovène, et a commencé ses études à l’Académie de musique de Ljubljana. Ses talents ont été remarqués par le grand pianiste chilien-américain Claudio Arrau, qui l’a encouragée à venir étudier aux États-Unis. Ainsi, à 12 ans, elle s’installe à New York et s’inscrit à la Juilliard School, où son professeur principal est Katherine Bacon.

Pendant son adolescence, elle termine le lycée, obtient une licence de sciences et un diplôme de piano avec deux prix spéciaux, et fait ses débuts à l’Orchestre philharmonique de New York, au Town Hall et en récital à Chicago. Elle a également donné un récital au Carnegie Hall, dont Artur Rubinstein a fait un compte rendu élogieux dans ses mémoires My Many Years. Elle a ensuite étudié en privé avec Artur Rubinstein pendant deux ans. Il la considérait comme “une pianiste parfaite et merveilleuse” et ils sont restés amis tout au long de sa vie.

Dubravka Tomsic est une sorte de pianiste pour connaisseur, un nom de marque peu connu en dehors des cercles de musique classique, mais souvent cité parmi les meilleurs joueurs du monde . Au clavier, son attitude réservée dément l’expressivité de son jeu. Remarquée pour la variété des couleurs de sonorité qu’elle peut faire naître du piano et pour la puissance et la douceur de ses trilles, Tomsic a offert des performances qui évoquaient souvent l’adjectif “sans couture”. Sa “technique éblouissante”, a noté le Boston Phoenix après un concert de Tomsic qui s’est finalement terminé après cinq rappels, “n’est jamais une fin mais un moyen d’atteindre la franchise émotionnelle et l’insinuation poétique”.

Domenico Scarlatti PLAYLIST (reference recordings) : https://www.youtube.com/playlist?list=PL3UZpQL9LIxOhNOlWKSKxSQWtiZ1ZvOl0


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